Alors que l’on commémore depuis le 7 avril les 20 ans du génocide rwandais, des chercheurs de l’université de Sydney en Australie, ont créé un modèle prédisant quels pays sont les plus susceptibles de connaître des violences massives et ciblées à l’avenir.
Connu comme le Atrocity Forecasting Project (Projet de prévision des atrocités), le modèle met en jeu plus d’une douzaine de «variables d’instabilité», selon le site Defense One, qui rapporte l’information. Parmi ces variables: des statistiques sur les guerres civiles, les changements de régimes, le taux d’homicide, ou encore le cas de génocides précédents.
«C’est un outil similaire à celui financé par le Pentagone, le Integrated Crisis Early Warning System (ICEWS), un outil regroupant des données, utilisé pour prévoir toutes sortes d’urgences internationales», précise Defense One.
Les dernières prévisions de l’Atrocity Forecasting Project ont été très précises. Testé de manière rétrospective pour évaluer sa pertinence, l’outil a été appliqué aux années 1988 à 2003 et les résultats ont été justes à 90,9%, prévoyant notamment les événements du Rwanda, de Yougoslavie ou du Soudan.
D’ici 2015, la République centrafricaine est tout en haut de la liste. Suivent la République Démocratique du Congo, le Tchad et la Somalie.
avec Slate.fr
sildenafil sans ordonnance
https://topsvenska.com/recension/leovegas/