Dans une annonce relayée via un communiqué diffusé sur les ondes de la télévision publique, le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) a déclaré son intention d’entamer des poursuites pour « haute trahison » à l’encontre de l’ancien président Mohamed Bazoum. Cette décision prend racine dans la volonté du nouveau gouvernement de répondre à des appels persistants de la population, principalement de la jeunesse, qui a souffert des conséquences de la gestion chaotique qui a marqué les 12 dernières années du règne du parti PNDS-Tarraya.
Parmi les griefs notables figurent des allégations de détournement massif de fonds publics, ainsi que la signature d’accords de « défense » en dehors du cadre légal avec la France. De plus, les actes de répression sanglante à l’encontre de manifestations pacifiques sont venus envenimer davantage la situation. La quête de justice pour ces actes se révèle impérative afin d’établir des bases solides pour l’avenir.
C’est dans ce contexte que s’inscrit l’initiative du CNSP pour engager des poursuites judiciaires, signe d’une volonté de mettre en place une gouvernance plus transparente et responsable. La décision d’engager des poursuites pour « haute trahison » contre l’ancien président et d’autres anciens hauts responsables du régime précédent marque un tournant crucial dans le paysage politique nigérien. L’attente grandissante de la population pour des mesures concrètes et l’établissement d’une justice équitable confère à cette annonce une importance capitale.
La rédaction TchadOne