Algeriepatriotique a appris de sources concordantes que l’auteur du carnage perpétré hier soir à Nice n’a aucun lien avec les réseaux terroristes. Nos sources indiquent qu’il s’agit d’une personne résidant au boulevard Henri Sappia, à Nice-Nord, un quartier communément appelé «Bateco». Nos sources ajoutent que l’auteur du massacre n’était pas pratiquant. «Il ne faisait même pas carême et il passait son temps à faire de la musculation», révèlent nos sources qui parlent d’un personnage «psychologiquement instable» et dont l’épouse «s’apprêtait à le quitter», d’où son état de démence.
Le président français s’est empressé de qualifier le carnage qui a eu lieu sur la Promenade des Anglais, à Nice, d’acte «terroriste». «Le caractère terroriste de cet acte ne peut être nié», a, en effet, déclaré François Hollande qui a ajouté que «c’est toute la France qui est sous la menace terroriste». Toute la classe politique française et tous les médias ont évoqué un acte terroriste sans même attendre que les conclusions de l’enquête qui a suivi ce carnage qui a fait 84 morts soient connues.
Selon les témoignages recueillis sur place par les médias locaux, le conducteur du camion qui a foncé sur la foule était armé et avait ouvert le feu avant d’être abattu par les forces de police. Les analystes ont vu dans ce geste une exécution des instructions données en 2014 par un chef terroriste de Daech, reprochant, au passage, aux services de sécurité français de ne pas avoir été suffisamment vigilants pour éviter qu’un tel massacre soit commis en pleines festivités du 14 Juillet, «bien que des alertes aient été lancées» par des responsables sécuritaires, dont notamment le directeur de la DGSI. Beaucoup s’interrogent, d’ailleurs, comment un poids lourd a pu parcourir plusieurs kilomètres sans être intercepté par la police, alors que des milliers de Niçois assistaient à un feu d’artifice.
L’origine tunisienne de l’auteur de cet acte ignoble a automatiquement orienté l’opinion publique vers le caractère terroriste islamiste. Les premières condamnations de ce massacre sont venues du recteur de la Grande Mosquée de Paris et du président de l’Observatoire contre l’islamophobie. Les deux responsables religieux, le Dr Dalil Boubakeur et Abdallah Zekri, étant conscients qu’à chaque fois qu’une tuerie est perpétrée, les doigts accusateurs sont systématiquement dirigés vers la communauté musulmane, première victime de la flambée de la violence en France, en Belgique et partout dans le monde.
Karim Bouali
Correspondance Algeriepatriote.