Par Dr Modestine Carole Tchatchouang Yonzou
« LES DIRIGEANTS AFRICAINS MEMBRES DE LA FRANC-MAÇONNERIE PEUVENT-ILS PLEINEMENT SERVIR LES INTÉRÊTS DE LEURS PAYS ?
Pourquoi la France honore tant les dirigeants africains de la légion d’honneur?
Avant, la Franc-maçonnerie est une confrérie « prolétaire » des bâtisseurs de l’occident permettant aux ouvriers-compagnons d’échapper à l’exploitation de l’homme par l’homme, eux qui bâtissaient pour l’Homme, la maison d’un Dieu mu qui s’était fait « homme » pour eux.
Après, la « franc-maçonnerie » est devenue une coterie grégaire permettant aux maquignons-bourgeois d’écharper leurs adversaires pour écarter l’Homme des hommes mercantiles, bêtes de somme débiles, donc hostiles, qui détruirent les fondements maçonniques des cathédrales et de la maison de Dieu, pour en faire le temple inique des marchands et des commerçants.
Il fut un temps où les chevaliers se montraient ostensiblement, prêtant serment à Dieu de défendre la veuve et l’orphelin.
C’est au début du XVIIIème siècle que les « pas » francs-maçons inventèrent une messe noire, comme l’envers du miroir du monde, où l’architecte du monde est enterré avec son secret, le secret des bâtisseurs.
Plus tard, la confrérie de la grande loge de France va à la conquête du monde et étend son emprise sur ses anciennes colonies d’Afrique.
C’est sans doute pour cette raison que les dirigeants d’Afrique Francophone, plus que tous les autres dirigeants d’Afrique, sont frères de Lumière, eux qui recherchent le Nombre d’Or, cette règle humaine qui préside à la création de l’ordre moral et qui permet de bâtir un monde à partir d’une échelle humaine, de mesures humaines, celle des bâtisseurs de cathédrale, pour en gravir les échelons jusqu’à atteindre le ciel, c’est à dire un domaine spirituel réservé aux Templiers.
Considérant que bâtir la France reste le fondement principal de la loge maçonnique de France, un dirigeant Africain peut-il donc pleinement servir les intérêts de son pays en étant affilié à cette loge ?
Il ne peut y avoir de lois civiques, sans que ces lois soient fondées sur un ordre moral où le bien et le mal puissent se distinguer nettement.
Aujourd’hui les lois sont le miroir à l’envers d’une société où le bien et le mal se confondent dans le fonctionnement pervers d’une démocratie devenue une « démoniacratie ». Est normal ce qui n’est pas moral, mais banal. Car devient normal ce qui est fait mal par le plus grand nombre et non plus ce qui est fait bien par un petit nombre.
C’est peu de dire que nos dirigeants sont des hommes sans cœur…!!! L’homme qui n’a pas de cœur n’est pas courageux.
Il est simplement bête et méchant, s’attachant à un maître humain pour de l’argent, la dette des nains que des géants écrasent, parce que les gens nés pour subir le destin du chien et mourir comme un chien. »