Soldats disparus après l’élection présidentielle au Tchad: la déclaration du ministre de la Sécurité publique Ahmat Mahamat Bachir n’a pas rassuré les familles.
Alors que les résultat du premier tour de la présidentielle sont attendus dans une semaine, les proches des militaires disparus attendent, eux, toujours des nouvelles. Les autorités font la sourde oreille.
C’est après avoir exercé leur droit civique – le vote – lors du premier tour de la présidentielle le 10 avril dernier que ces militaires ont été arrêtés. Pour l’heure, on est sans nouvelle d’eux. Leurs proches craignent le pire. « Jusqu’ici, on a reçu aucune information », raconte l’un d’eux. « On a appelé sur son téléphone portable. Avant ça passait, personne ne décrochait. Depuis trois jours, ça ne passe pas. »
Du côté des autorités, on affirme qu’il s’agit d’accusations sans preuve. « Si un militaire est parti en mission et qu’il n’a pas l’audace ou la gentillesse d’informer sa famille c’est son problème » soutient le ministre tchadien de la Sécurité publique Ahmad Mahmat Bachir.